Bonjour tout le monde ! 🤗
Il y a des gens qui nous font penser à des livres et des livres qui nous font penser à des gens.
A la relation que l’on a avec ces personnes qui croisent notre chemin sans crier gare, à leur histoire de vie qui fait parfois écho à la nôtre, à des traits de caractère, des petites manies ou une manière de penser qu’ont certains protagonistes fictifs pour lesquels on se dit : « tiens, on dirait toi ! On dirait moi. On dirait nous. » C’est le cas du livre que je vais vous présenter aujourd'hui.
Avant toute chose, je vous propose une chronique un peu spéciale, parce que nous sommes un jour spécial. ✨
Je dédie cette chronique et j’ai envie d’offrir ce livre à une personne qui compte énormément pour moi.
Parfois, dans la vie, il se passe des choses que l’on ne peut pas expliquer, qui dépassent l’entendement, qui transcendent nos valeurs et ces croyances que l’on croyait pourtant ancrées au plus profond de notre être, qui sont, pour moi, de l’ordre du sacré. C’est ce qu’il s’est passé avec cette personne qui fête ces 53 bougies en ce beau jour d’octobre. Au-delà du coup de foudre, au-delà de l’explicable, c’est ce qui nous lie et que nous n’arrivons pas à nommer tellement c’est grand, fort, beau et source d’un bonheur tant mérité. C’est ce qu’il s’est rejoué lorsque j’ai découvert l’histoire d’Adrien, de Capucine, d’Adélie, de Bloom, d’Albert et de tous les autres. Cette rencontre, cette lecture, étaient comme si tout s’alignait parfaitement, comme si tout rentrait dans un ordre qui n’attendait qu’on le trouve depuis trop longtemps, comme si cela allait de soi. Une évidence. Un soupir d’aise pour se dire : « Auprès de toi ou entre tes pages, je suis à ma place ».
À ma manière et rien que pour toi – mais pour vous aussi, car, sans vous, nos chemins de vie ne se seraient sans doute jamais croisés – , voici mon avis sur « La toute petite reine » d’Agnès Ledig. À la façon dont son dernier livre sorti en format poche, « Se le dire enfin » (lire ma chronique) m’avait laissée sans voix et des larmes au bord des yeux, ce livre m’a énormément touchée.
Cette histoire, qui aurait très bien pu être la nôtre, c’est tout d’abord celle de Capucine et d’Adrien. Elle voit son monde s’effondrer lorsque Adélie, sa sœur sur laquelle elle a veillé dès son plus jeune âge, lui annonce qu’elle renonce à ses ambitions professionnelles pour accomplir ses rêves au sein d’un courant écolo. Lui tente de se reconstruire auprès de Bloom, son chien, après un terrible mal mettant fin à ses ambitions de carrière militaire.
Elle, dans un quotidien bien rempli des souvenirs des absents, en oublie sa valise au milieu d’une gare, déclenchant une alerte au colis suspect. Lui, contrôle que la valise n’est autre qu’une étourderie de cette femme qui le touche en plein cœur sans qu’il s’y attende. Mais la vie nous pousse à ne pas croire aux signes du destin, trop cliché, trop enfantins, trop spirituels pour nos âmes citadines.
Adrien laisse Capucine s’en aller pour retrouver ses démons qui la pousseront dans une salle d’attente d’un couple de psychiatres. La vie est bien faite et le hasard fait parfois bien les choses : Adrien s’y trouve aussi, pour des raisons bien à lui et que nous découvrirons au fil des pages. Entre les deux âmes en peine, en plein processus de résilience, commence alors une douce danse pour connaître l’autre et mieux se connaître soi.
Ce livre, c’est l’histoire de cette rencontre. Une rencontre entre deux réalités brisées en mille morceaux par les affres de la vie et qui fusionnent pour en créer une encore plus solide, plus belle, plus positive. Quelles étaient les chances sur quelques milliards d’individus pour qu’Adrien et Capucine se rencontrent ? Que toi et moi croisions notre regard et échangions nos quelques premiers mots maladroits ? L’auteure illustre parfaitement ce sentiment d’évidence entre deux êtres qui se complètent et se tirent vers le haut pour donner quelque chose d’indéfinissable et de beau.
Ce livre, c’est aussi l’occasion pour l’auteure d’aborder des thématiques fortes et actuelles, comme les traumatiques de guerre et le vécu des soldats au Mali. Elle s’inspire d’ailleurs de faits réels pour certaines situations vécues par Adrien et retranscrit son histoire avec beaucoup d’émotions. Elle traite également du trouble de stress post-traumatique – quel que soit le traumatisme – et la manière dont on apprend à vivre avec, dont on s’en relève, dont on s’en délivre. C’est un récit sur la résilience, la recherche d’un sens nouveau à sa vie après que tout se soit effondré. Véritable message d’espoir et de vie – sans tomber pour autant dans la niaiserie et le sentimentalisme dégoulinant de bonnes intentions, comme toujours, avec cette autrice – , ce roman m’a mis du baume au cœur, tout comme j’espère qu’il touchera le tien. 💖
Ce que j’apprécie dans la lecture, c’est de me retrouver dans des personnages, qu’ils me fassent réfléchir sur ma façon d’agir et de penser, que je puisse projeter mes besoins et mes attentes en eux pour les mettre en lumière et mieux me rendre compte de certaines choses. C’est ce qu’a provoqué en moi le personnage de Capucine. Moi aussi, j’ai envie de trouver une activité qui a du sens à mes yeux et pas forcément à ceux de la société, moi aussi, j’aime la nature au point de vouloir m’y perdre, moi aussi, je doute, je crie, je tempête et je m’oublie dans des envies destructrices juste pour me prouver que je suis encore vivante. Moi aussi, j’ai envie de t’aimer comme elle a aimé Adrien.
Et toi, tu es à la fois Adrien, résilient, bienveillant, rempli d’émotions, un peu timide quand on ne te connaît pas, avec un humour brillant, une capacité hors normes à faire face aux horreurs de la vie et bien plus encore. Tu es aussi l’oncle l’héroïne, écrivain de poèmes à ses heures perdues, éperdu d’attendre ta « petite souris », personnage en filigrane de ce roman, dont je te laisse découvrir la signification.
La plume d’Agnès Ledig est toujours aussi magique, remplie d’émotions, fluide et aussi agréable qu’une douce brise de printemps qui fait danser les feuilles des arbres de mon jardin. Jardin extérieur où se promènent de douces abeilles. Jardin intérieur, à cultiver aussi, à entretenir et à embellir de souvenirs heureux et de ressentis importants. Elle maîtrise aussi le suspens en instaurant une zone d’ombre sur les faits liés à l’un des personnages, qu’Adrien va tenter d’éclairer, et qui rajoute une part de mystère à l’intrigue.
Pour conclure, « La toute petite reine » est une pépite aux vertus plus fortes que la gelée royale, qui sème autant d’émotions qu’une abeille dispersant le pollen pour faire naître de nouvelles fleurs sur son passage. Ce livre se lit comme fond du bon miel sur une tartine de pain frais en plein été ou du miel chaud dans un thé sous la brise d’hiver. Porté par des personnages très bien construits et attachants, avec une intrigue très bien ficelée et portant à l’introspection, je suis persuadée que cette histoire trouvera écho en toi, en vous, en nous tous. 🐝
Je nous souhaite une histoire aussi belle que celle de Capucine et d’Adrien, des projets aussi remplis de sens et de résilience que les leurs, une vie aussi belle que celle qu’on imagine entre deux battements d’ailes d’une toute petite abeille. Et je te souhaite surtout un très bel anniversaire. 🥳
signé « Ta petite souris ».💖
P.S. N'achète pas ce livre, il t'attend déjà dans ma valise pour ce week-end. Parce que passer un livre de mains en mains fait qu'il voyage encore plus loin.😉
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Wouah ta chronique est génial j'ai vraiment envie de le découvrir 🥰🥰🥰