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Photo du rédacteurWendy Baqué

Chronique d'Antiigone : Silence en cours... Veuillez patienter - Maïa Hoti

Bonjour tout le monde ! 😁


Aujourd'hui, je vous parle d’un livre que j’ai découvert grâce à une connaissance sur Facebook. Comme quoi, ce réseau social m’aurait fait faire de belles découvertes ! Son auteure, 𝑴𝒂𝒊𝒂 𝑯𝒐𝒕𝒊, m’a proposé de lire son livre « 𝑺𝒊𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒆𝒏 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔… 𝒗𝒆𝒖𝒊𝒍𝒍𝒆𝒛 𝒑𝒂𝒕𝒊𝒆𝒏𝒕𝒆𝒓. », édité chez Librinova.


Mais, de quoi ça parle ? 🤔


Montage

Maïa Hoti nous plonge dans le quotidien de Claudia, une jeune caennaise qui peine à garder un job et à avoir une vie stable. En désespoir de cause, sa conseillère en emploi la fait embaucher dans une unité psychiatrique. Auprès de sa tutrice, Sophie, elle apprendra à faire face et à connaître ces hommes abîmés par la vie, enfermés dans son service. Parmi eux se trouve Émile. Il dénote dans toute cette agitation désorganisée et bruyante par son calme et ses manières posées. Entre Claudia et Émile, un lien unique se crée. Même le fils de ce dernier n’est pas indifférent à Claudia. En parallèle, Caen est secouée par une vague de meurtres sans suspects, sans preuve ni empreintes. L’étau se resserre autour de Claudia et d’Émile, les obsédant et les tourmentant, tel un bruit assourdissant.


Les personnages sont le principal atout de ce roman, selon moi. Extrêmement bien construits, avec une psychologie approfondie et développée, je m’y suis de suite attachée. Que ce soit à Claudia, qui tente de se faire une place dans ce monde, Émile, le fou pas si fou que cela, Wyatt, le séduisant fils de ce dernier, ou encore Sophie, Roger et tous les autres membres du personnel du centre psychiatrique. Tous apportent quelque chose au récit et sont liés, d’une manière ou d’une autre, par un mal encore méconnu : la misophonie.


Késako ? Littéralement, c’est la « haine du son »… surtout ceux produits par les autres. Vous savez, ces bruits de bouche à table, ces claquements de langues à chaque début de phrase, ces croustillements de chips, ces clac-clac-clac du stylo quatre couleurs ou encore ces reniflages intempestifs à tout bout de champ ! Oui, je suis sûre que vous voyez de quoi je parle. Alors, imaginez ces sons amplifiés puissance mille pour la personne misophone. De quoi énerver encore plus, non ? Cette sensibilité sélective à certains sons est encore peu connue du grand public et c’est une pathologie assez handicapante, quand on y pense. C’est de cela que parle le roman de Maïa Hoti, atteinte elle aussi de misophonie.


Au-delà de ce sujet fort et actuel, l’intrigue m’a de suite attirée, au-delà du mal qui ronge les personnages. Entre deux chapitres sur l’héroïne, nous suivons les traces d’un meurtrier au mode opératoire bien rôdé. Jusqu’à la dernière page, je me suis demandé de qui il s’agissait. Je me suis retrouvée plongée dans un excellent thriller, avec beaucoup d’émotions fortes !


La plume de l’auteure est fluide et agréable à lire, teintée de poésie et de descriptions très imagées, ce qui m’a permis de m’immerger totalement dans le récit. Elle rend compte du vécu de la misophonie avec brio. Elle parvient également à entretenir le suspens jusqu’à la dernière page.

Pour conclure, j’ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de Claudia, Émile, Wyatt et tous les autres. Ce roman traite de la misophonie avec tact, humanité, et originalité, sujet parfaitement abordé pour nous y sensibiliser. Une enquête haletante sur les traces d’un mystérieux meurtrier vient couronner le tout. Je vous recommande vivement ce livre qui gagne à être plus connu !






Et vous, connaissez-vous ce livre, cette auteure ? Avez-vous déjà entendu parler de la misophonie ? Dites-moi tout en commentaire ! 💬


Merci beaucoup de m'avoir lue. Pour suivre toute mon actualité et ne passer à côté d'aucune chronique, pensez à vous abonner au blog, à ma page Facebook ou encore mon compte Instagram. 😉 Tous les liens sont disponibles ➡ par ici. ⬅


À bientôt pour une prochaine chronique. D’ici là, prenez soin de vous et portez-vous bien !🤩


Couverture de "Silence en cours... Veuillez patienter" de Maïa Hoti

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